Combien d'entre nous ont entendu parler des 5 blessures, l'abandon, le rejet, etc....
Et si il y avait une autre façon d'envisager la chose !!
Tout part de notre Nature.
Nous sommes vibrations, informations de la Source où tout est Unité, où le temps n'existe pas ni l'espace donc infini et illimité.
Le projet d'incarnation propose quoi en apparence ?
La séparation, un seul corps parmi tant d'autres.
Des personnalités multiples et uniques.
Dans ce projet d'incarnation le paradoxe est à son comble.
L'infini se retrouve dans le fini, l'illimité dans le limité.
Quand apparait la séparation par le rejet ou l'abandon, la perte, que se passe t-il ?
Nous, cet Être illimité est confronté à l'illusion de la séparation avec la sensation désagréable qui l'accompagne. Cette souffrance qui signifie que notre vraie Nature est contrariée. Là où je suis expansion je ressens les limites.
La souffrance dure car je crois en ces limites. Or si je les ressens comme non naturelles cela veut bien dire que c'est moi l’Être illimité qui se sent tout à coup limité, non ?
C'est moi cet Être d'union qui ressent la séparation,
C'est moi cet Être d'accueil inconditionnel qui ressent le rejet,
C'est moi cet Être de la Source qui ressent tout ce qui n'est pas moi...
Tout comme la souffrance identifiée dans la nostalgie. Cette nostalgie veut dire séparation entre un avant et un après. Là encore c'est bien le projet d'incarnation qui nous propose ceci et cela est bien notre partie divine de la Source qui peut l'observer car cela n'est pas sa nature.
Le projet d'in/un-carnation/dans la chaire nous propose donc des sensations à découvrir du faite que ce qui est vécu est à l'opposé de notre Nature. Et parce que nous observons les séparations, les abandons et que nous en souffrons c'est la preuve irréfutable que nous ne sommes pas tout cela : séparation, abandon, nostalgie.... mais Union, illimité et infini !
Alors savourons désormais avec cette connaissance essentielle la souffrance avec gratitude en ce qu'elle nous montre qui nous sommes et qui nous ne sommes pas.
Puis accueillons ce projet d'incarnation dans sa totalité de la conscience qui se fait chaire !
La chaire qui se divinise !
Et dans la souffrance voyons un appel à se rappeler à cet endroit précis qui nous sommes.
Quand la souffrance de l'abandon arrive alors c'est le temps d'entrer en Soi et de se connecter à Soi, Être si vibrant que la souffrance se transforme en la béatitude de l'éveil : L'illumination dans la chaire, de la chaire.....L'union dans la séparation.